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Département : environnement, Assainissement et énergie renouvelable Projet de distribution d’énergie solaire en milieu rural au TOGO « DESMIR -Togo » 1er étape 1-) Description Le Togo est l’un des pays les plus pauvres du monde avec des infrastructures de base très insuffisantes. Les bénévoles de l’association dénommée Organisation des jeunes en Activité pour le développement communautaire en Afrique «OJADEC-AFRIQUE » soutiennent depuis plusieurs années les efforts des collectivités locales togolaises par des chantiers-écoles en faveur des écoles et des centres de santé. En 2009, ils ont fourni de l’éclairage solaire à l’école du village d’Ahépé, au dispensaire de Tchékpo et au foyer (collège et internat) de Kouvé, ainsi qu’un chauffe-eau solaire au dispensaire de Zafi. Toujours dans le même pays le Togo, l’ONG OJADEC-AFRIQUE aide les actions locales pour l’emploi des jeunes, la valorisation des produits agricoles et le recours aux énergies renouvelables (création d’une « chaîne » de restaurants solidaires, aide à la vente des produits agricoles…). 6 pompes solaires, avec citernes de stockage et distribution goutte à goutte, seront fournies pour augmenter la production maraîchère de 40 groupements de dix femmes par groupemnent à raison de 400 femmes au total des villages de Gboto, de Tometiconji, de Sédomé, d’Agodomé et de la ferme-école OJADEC - Afrique (production « bio », en fin de formation les stagiaires partent avec un petit capital constitué grâce à cette production). Les chantiers sont réalisés par 2 techniciens, 2 bénévoles de l’ONG OJADEC-AFRIQUE et 4 à 5 jeunes des villages bénéficiaires 2-) Les actions prioritaires de notre Projet : • Développement d’activités économiques locales • Collaboration avec les opérateurs privés locaux favorisant l’accès à l’énergie des populations défavorisées du Togo. • Distribution des panneaux ou énergie solaire en milieu rural ou semi- urbain. • Investissements énergétiques dans les zones les plus défavorisées afin de lutter contre la pauvreté et l’exode rural. • Innovations socio-économiques et technologiques dans les domaines de l’énergie pour la lutte contre la pauvreté et en faveur du développement local. 3-) Capacités de l’ONG OJADEC-AFRIQUE à le mener à bien et à garantir le bon usage des moyens accordés : L’ONG OJADEC-AFRIQUE est une ONG de droit togolais, reconnue officiellement par le gouvernement Togolais à travers ces actions réelles sur le terrain surtout dans le domaine énergétique, ce qui lui a value la signature d’accord programme avec le gouvernement qui est très difficile à recevoir et qui n’est accordé qu’aux ONG reconnues d’utilité publique. A tout cela s’ajoute l’autorisation d’installation de notre structure dans la zone qui est accordée par le Préfet de la péfecture de Yoto, la maîtrise du terrain par le personnel et l’implantation de deux (02) bureaux locaux comme Antenne dans la préfecture, un (01) à Gboto et un (01) à Tabligbo, le travail en partenariat avec le comité du développement du village (CDV), des chefs cantons et notables, des groupes bien organisés de la population locale, prouve déjà la capacité de notre structure à bien mener ce projet. 4-) Les organes de gestion et de contrôle mise en place par l’ONG OJADEC-AFRIQUE sont très efficace et sont autonomes dans leurs activités. Il s’agit de : - Le conseil d’Administration - Le commissariat aux comptes - La Direction Exécutive - Le conseil de surveillance - Le comité de crédit - La Direction du Projet piloté - Le comité de suivi et évaluation composé des villageois, du représentant de bailleurs de fonds et du personnel de l’ONG OJADEC-AFRIQUE Les actions actuelles de l’ONG OJADEC-AFRIQUE en distribution de l’énergie solaire sur le terrain, la pleine collaboration avec la population à la base dans cette région du Togo et la maîtrise de cette zone d’intervention par nos agents qui sont actuellement sur ce terrain est la preuve tangible de l’intérêt constant que notre structure accorde à cette couche la plus défavorisée dans le domaine de l’énergie solaire. A chaque activité ou action, notre ONG finance 70 % et les 30% restant sont des contributions des bénéficiaires du projet. 5-) Importance des impacts attendus au regard des moyens engagés : *Impacts socio-économiques Le projet de distribution d’énergie solaire en milieu rural au TOGO « DESMIR -Togo » est un véritable pourvoyeur d’emploi aux femmes et aux jeunes (emplois = lutte contre le chômage). Il consiste également à promouvoir le secteur informel et à favoriser la libre circulation des articles commerciaux et des échanges de divers produits commerciaux, agricoles, d’élevage, maraîchère et autres produits alimentaires dans les marchés de nuit, des boutiques et magasins qui sont dorénavant alimentés par nos panneaux solaires. Ce projet contribue également à la réduction du taux de mortalité surtout maternelle et infantile par l’alimentation des dispensaires et centres médicaux sociales de ces villages choisies pour abriter le projet en énergie solaire. Dorénavant les matérielles de travail ou les machines de ces centres de santé sont alimentées en énergie solaire ce qui facilite la tâche ou le travail aux personnels de ces centres. Les femmes de ces villages ont profité de ce projet pour développer leurs commerces frigorifiques (conservation des viandes, des poissons et autres produits périssables telques les tomates, les piments, les fruits etc…) Les jeunes ont développé leurs activités en informatique et en cinématographie. Les projets d’alphabétisations sont rapidement développés dans ces zones car les écoles sont électrifiées en panneaux solaires favorisants les cours du soir ou de nuits aux femmes analphabètes. Les actes de vandalisme et criminels souvent organisés les nuits par les individus mal intentionnés sont proscris à cause de la lumière. Les bénéficiaires directes de ce projet sont des jeunes qu’il emploie et forme. Les bénéficiaires indirectes sont des populations à la base dont grâce à la production de l’énergie solaire ont vus leurs conditions de vie améliorées. *Impacts environnementaux Beaucoup de jeunes ont profité de ce projet pour développer leurs esprits de créativité.Ces jeunes ont fabriqué grâce à ce projet : Des fourneaux d’énergie solaires afin de lutter contre la déforestation et le déboisement. Et d’autres matériels domestiques à l’utilisation d’énergie solaire telques : les lampes domestiques, des bracelets, les calculatrices. On assiste partout dans ces zones l’utilisation d’énergie solaire à plusieurs matérielles à usages domestiques comme professionnel par la population. Des maisons même ont été électrifiées à base d’énergie solaire sans oublier des matérielles agricoles et d’élevages. Ce qui a permis à ces collectivités de la préfecture de Yoto de réduire l’utilisation de charbon de bois qui dégage le gaz carbonique qui est une source de différentes maladies. Qui non seulement est source de plusieurs maladies liées au CO2 mais aussi a permis de protéger la forêt de Togodo qui est un grand réserve administratif du Togo regorgeant plusieurs animaux sauvages (lions, panthères, girafs, boa, crocodiles etc….) et plusieurs espèces d ’arbres recherchés. A tout ce ci s’ajoute le fleuve Mono avec ses forêts aquatiques qui a traversé la zone d’intervention de ce projet. 6-) Innovation aux plans technique et/ou économique et social • renforcement des capacités techniques des jeunes intervenants dans le domaine de l’énergie. • Innovation technique des jeunes en matière de production des panneaux solaires grâce aux échanges des expériences acquises. • Changement de mode de vie. • Signature de contrat d’achat avec des sociétés de fabrication des panneaux solaires • Formation des formateurs des jeunes en fabrication d’énergie solaire par des experts expatriés. • Mise en place d’un grand centre d’achat, de fabrication, et de distribution des panneaux solaires. • Création d’un fond d’encouragement des meilleurs fabricateurs des panneaux solaires (FEMFAPS). Ce fond consiste à financer les projets des meilleurs groupements, de fabrication des panneaux solaires afin d’encourager les initiatives des jeunes promoteurs. ________________________________________ 7-) Bonne insertion dans le contexte local : Les acteurs locaux sont directement impliqués dans ce projet car nos experts expatriés (France, Suisse, chinois, Japon, Allemagne, USA etc…) dans le compte spécialement de ce projet formeront cinq (5) jeunes de chaque village choisi pour abriter le projet qui à leur tour restitueront leurs connaissances aux autres collectivités avec la coordination du personnel de l’ONG OJADEC – AFRIQUE. Les formations seront essentiellement basées sur la fabrication des panneaux solaires, entretiens des panneaux achetés et installation de ces panneaux. Tout ce travail va être fait en partenariat avec le gouvernement togolais représenté par son ministère des mines, de l’énergie et de l’eau en collaborations avec le ministère de l’industrie, de l’artisanat et des innovations technologiques. Sans oublié les faîtières nationales tels que FONGTO et UONGTO 8-) Viabilité et pérennité de l’action et des résultats : Evaluation des risques et contraintes, moyens mis en place. Les risques et les contraintes sont : - calamités et catastrophes naturelles - les saisons de pluie et les inondations - abandon et mauvais entretiens et utilisation des panneaux solaires par la population - la distance par rapport aux centres d’entretien et de réparation y compris les mauvais états des routes accès difficile aux centres de dépannage. Les moyens mise en œuvre sont : - mise en place des équipes mobiles de réparation et de dépannage - mise en place des équipes d’entretien et de surveillance des panneaux solaires - mise en place des moyens de déplacement (vélo, moto, voiture) aux équipes mobiles - stockage des matérielles de réparation et d’approvisionnement d’énergie solaire - approvisionnement en quantité des panneaux solaires afin de satisfaire la demande à temps - assurer dans une maison d’assurance ou société d’assurance les matériels approvisionnés dans le compte du projet. - Mise en place des comités d’enquête et de recherche sur les risques et contraintes dans les zones d’intervention. 2ème étape 9-) Etude de pré - sélection Informations à fournir : a-) Nom et coordonnées de la structure :ONG OJADEC-AFRIQUE BP 946 Lomé-Togo, tél : 00228 916 88 55, E-mail : ojadec_afrique@yahoo.fr ou ojadec_afrique@hotmail.com, site web Internet : www.ojadecafrique.fr.gd b-) Représentant légal : Monsieur AYOMASSE Francis, Président du conseil d’Administration et professeur au collège d’enseignement général. c-) Personne en charge du dossier : Monsieur PATAPOU Komi Emmanuel d-) Nom de l’action : Projet de distribution d’énergie solaire en milieu rural au TOGO « DESMIR -Togo » e-) Contexte : le Togo est l’un des pays les plus pauvres de la planète et d’Afrique. Ce pays depuis plusieurs années est touchée par une multitudes de maux de la pauvreté à savoir : le chômage, la famine, l’exode rural, les maladies épidémiques ou maladies de la pauvreté (tuberculose, choléras, paludisme, le sida, rougeole, etc..) les problèmes d’assainissement et d’environnement, de santé et d’éducation surtout primaire ou éducation à la base. A touts ces problèmes s’ajoutent les problèmes énergétiques qui constituent une perte énorme à ces couches les plus défavorisées. Au Togo plus de 80 % de la population n’a pas accès à l’énergie et vivent l’obscurité total avec ses inconvénients. Ces populations en soif d’énergie ont sollicité le secours de l’ONG OJADEC-AFRIQUE qui aujourd’hui une fois l’objectif de ce projet atteint sera un grand merci pour ces couches de la population. Nous savons tous que ces dernières années notre pays le Togo a connue une pennérie énergétique, ce qui vient s’en ajouter à la crise alimentaire qu’a connu ce pays qui a d’énormes difficultés économiques. Les hautes autorités de ce pays ont sollicité de part et d’autres les solutions à ces problèmes énergétiques. A cet effet le projet de distribution d’énergie solaire en milieu rural au TOGO « DESMIR -Togo » sera d’un incommensurable secours à la population car c’est un projet tant sollicité par le gouvernement Togolais f-) Durée : ce projet a une durée illimité mais la première phase de distribution sera trois mois dans les zones semi urbaine et six mois dans les zones rurales enclavés g-) Partenaires : La fondation POWEO, UE/ADSS, UONGTO (Union des ONG du Togo) et FONGTO (Fédération des ONG du Togo) et le gouvernement togolais h-) Objectifs : Les objectifs de ce projet sont : - Promotion de l’énergie renouvelable - Promotion et valorisation de l’énergie solaire - Lutte contre la déforestation et la dégradation de l’environnement - Promotion des activités génératrices de revenu à travers l’utilisation de l’énergie solaire - Assurer l’autosuffisance énergétique aux populations rurales tout en les encourageant à utiliser les énergies solaires - Promotion et encouragement des promoteurs (Esprit de créativité) de l’énergie solaire et autres énergies renouvelables à travers un Fond ou un Prix 10-) Actions prévues : - Création des chantiers-écoles en faveur des écoles et des centres de santé. - l’éclairage solaire à l’école du village d’Ahépé, de gboto, au dispensaire de Tchékpor et au foyer (collège et internat) de Kouvé, ainsi que l’installation d’un chauffe-eau solaire au dispensaire de Zafi, de Zouvi, de Zévé et de Tométicondji. - aide aux actions locales pour l’emploi des jeunes, la valorisation des produits agricoles et le recours aux énergies renouvelables (création d’une « chaîne » de restaurants solidaires, aide à la vente des produits agricoles…). - Construction de six (6) pompes solaires, avec citernes de stockage et distribution goutte à goutte, seront fournies pour augmenter la production maraîchère de 40 groupements de dix femmes par groupemnent à raison de 400 femmes au total des villages de Gboto, de Tometiconji, de Sédomé, d’Agodomé, de sé – ana, de Domézécondji et de la ferme-école OJADEC - Afrique (production « bio ») - permettre, en fin de formation aux stagiaires de partir avec un petit capital constitué grâce à cette production). - Les chantiers seront réalisés par 2 techniciens, 2 bénévoles de l’ONG OJADEC-AFRIQUE et 4 à 5 jeunes des villages bénéficiaires - sensibilisation et mobilisation de la population sur l’importance et l’utilisation de l’énergie solaire. - création d’un fonds d’encouragement aux meilleurs producteurs de l’énergie solaire 11-) Résultats attendus : Le projet de distribution Projet d’énergie solaire en milieu rural au TOGO « DESMIR -Togo » est un véritable pourvoyeur d’emploi aux Jeunes diplômés sans emploi (lutte contre le chômage) et aux femmes. Il constitue également un lieu de ravitaillement en énergie solaire à la population afin de lutter contre la crise énergétique que notre pays le Togo connaît actuellement. Ce projet vise à - réduire à 70 % le chômage des jeunes - offrir à 80 % l’énergie solaire aux populations semi urbains et rurales - créer d’emploi à 80 % des jeunes sans emploi 12-) Principaux moyens humains et matériels : Les principaux moyens humains sont : - Les étudiants en fin de cycle de formation - Le personnel qualifié et compétent de l’ONG OJADEC-AFRIQUE - Les diplômés sans emploi et ayant suivi des formations en énergie renouvelables et solaire - Les associations oeuvrant dans les domaines de l’énergie renouvelables - Les techniciens et experts de l’ONG OJADEC-AFRIQUE - Les comités de gestion et de développement des villages abritant le projet. Les principaux moyens matériels sont : - Une (01) voiture Mercedes Benz - Une (01) Motos CG 125 Sanili - Deux (02) micro-ordinateurs - Deux (02) Imprimantes - Une (01) Photocopieuse - Un (01) Scanner - Des matériels de bureau et de travail de terrain (pour siège + 09 antennes locales) - 15 panneaux solaires 13-) Dépenses et recettes prévisionnelles : Il faudra retenir qu’après prélèvement des charges, les bénéfices réalisés serviront au payement des dettes ( s’il en a), des salaires, primes et indemnités du personnel, des charges du projet, à l’extension du projet et à la réalisation d’autres projets à caractère social en faveur des couches les plus démunies. Dépenses/Charges Montant Recettes/produits Montant -Achat des panneaux solaires - Déplacement du personnel et techniciens - Entretiens des panneaux solaires -Achat de matériels de réparation et d’entretiens - Transport + Carburant - Perdiems + Restaurations - Hébergement - Indemnités diverses - Amortissement - Publicité/Médias et presse/gon 15 000 000 1 500 000 2 500 000 3 000 000 2 100 000 1 700 000 2 300 000 1 050 000 3 135 000 2 200 000 Vente ou distribution d’énergie solaire Frais d’entretiens et de réparation Vente des matériels de remplacement Frais de commande spéciale Autres prestations et services - Bénéfice 20 000 000 1 500 000 3 000 000 14 000 000 1 000 000 5 015 000 TOTAL 34 485 000 F CFA TOTAL 39 500 000 F CFA 14-) Situation géographique Le projet sera localisé dans les préfectures et sous préfectures de la région maritime, la région la plus peuplée du Togo de part son fort taux de densité. Les moyens de communications, les marchés de distribution et d’approvisionnement dans cette région, sont très favorables à ce projet. La crise énergétique est très remarquable et frappante dans cette région choisie pour abriter le projet 15-) Situation économique Comme toute la population Togolaise, les activités principales de la population choisie pour abriter le projet sont : l’agriculture, l’élevage, la pêche, le petit commerce ou le secteur informel, l’artisanat, les fonctions libérales et d’état. Le niveau de revenus de la population est très faible. Ils vivent à moins d’un (01) Euro par jour. 16-) DESCRIPTION DE LOCALISATION GEOGRAPHIQUE DE LA REGION ABRITANT LE PROJET Par rapport à l’ensemble du Togo, la région maritime représente 11,2 % de la superficie, 38,3% de la population totale, 62, 7% de la population urbaine (dont 54,9% pour la seule ville de Lomé) et 30% de la population rurale. Cela donne une densité très élevée : 163 habitants au km² en moyenne. Il y a cependant de très grandes différences d’une zone à l’autre : le sud connaît les densités les plus fortes, prés ou plus de 200 habitants par km² pour les préfectures de VO, des lacs et du Golfe (agglomération de Lomé non comprise) alors que Yoto et Zio ne compte que 74 et 65 habitants par km², qui est toutefois nettement supérieur à la moyenne du Togo (48 habitants par km². La région dans son ensemble est d’un climat de type équatorial guinéen : deux saisons de pluie et deux saisons sèches. On compte trois cours d’eau principaux : le zio à l’Ouest, long de 175 kilomètres avec un bassin versant de 2 800 km², le Haho au centre, long de 139 kilomètres et possédant deux principaux affluents : le Yoto et le Lili, le Mono à l’Est, long de 500 kilomètres et son bassin versant couvre une surface de 25 400 km²). La région maritime présente une forte croissance urbaine principalement due à Lomé et une surpopulation rurale surtout dans la partie sud. La croissance de Lomé (de l’ordre de 6,5 % l’an) pose de problèmes d’aménagement urbain. D’abord physique : extension de la ville, habitant, équipement, schéma- directeur …, puis économique : Activité, emploi. La très forte densité de population dans les trois préfectures sud a entraîné une surexploitation des terres agricole : déboisement, suppression de la jachère, épuisement des sols et forte baisse des rendements. La production agricole n’est donc plus en mesure de satisfaire les besoins alimentaires d’une population en augmentation. Un des palliatifs actuels est retrouvé dans l’émigration vers les villes (Lomé d’abord) et quelquefois l’étranger. Enfin, dans certaines zones, des problèmes d’approvisionnement en eau se posent et peuvent être des obstacles à l’amélioration ou à la création des établissements. Suivant les orientations nationales de politique agricole préconisées dans les plans de développement, la production du secteur vivrier devrait croître à un rythme supérieur à celui de la population de façon à permettre d’assurer l’autosuffisance alimentaire. Malheureusement l’agriculture togolaise est presque uniquement composée de petites exploitations agricoles de subsistance utilisant des méthodes de production archaïques sur des surfaces cultivées, d’habitude inférieure à 02 ha. Le secteur souffre d’une faible productivité, d’un manque d’intrants essentiels, et de services agricoles médiocres. En fait, la productivité semble avoir stagné au cous des années 1990, tant pour les cultures vivrières que les cultures de rente. Selon les fermiers interrogés en 1992, les principales contraintes à la productivité agricole au Togo sont : la mauvaise qualité des services de vulgarisation, une recherche agricole qui n’aborde pas les véritables problèmes des exploitants agricoles d’acquérir des semences améliorées et des engrais. Les résultats préliminaires de la revus en cours du développement rural révèlent la fragilité de la sécurité alimentaire, la détérioration des conditions de vie, et la persistance de la pauvreté dans le Togo rural. Aujourd’hui force est de constater qu’aucune des ses orientations ou décisions n’a donné des résultats positifs. Le secteur agricole est resté tel qu’il était avec une fable production imputable principalement à : un faible niveau technique et d’équipements des exploitations, un manque de modernisation des techniques culturales, une faible utilisation d’intrants agricoles ; un manque de performance pour les services techniques agricoles qui devraient servir d’appui aux paysans. Selon les données de l’étude menée par la banque Mondiale en 2003, le secteur agricole emploie près de 72 % de la population active mais n’intervient que pour 28, 9 % dans le PIB. Par ailleurs, l’analyse tendancielle des rendements des principales cultures vivrières, mis à part le maïs et le riz, relève une tendance à la baisse d’année en année. Au regard de ce qui précède et pour éviter des situations encore plus dramatiques que celles que vivent aujourd’hui les populations togolaises, il est plus qu’impératif de rechercher des voies et moyens pour améliorer la productivité vivrières et créer ainsi une sécurité alimentaire à travers l’installation dans les régions de banques céréalières. Par ailleurs, il faut noter que la révolution verte lancée par le gouvernement togolais afin de lutter contre la famine dans les années soixante dix est remise en cause et est brutalement interrompue par les événements ou les troubles socio politiques 1992 – 1993 dont les effets persistent et continuent jusqu’à ce jour ; alors que l’agriculture joue un rôle essentiel dans l’économie du Togo. Le secteur primaire occupe plus de 70 % de la population active du pays. Au moment des indépendances, l’agriculture togolaise était fortement marquée par les cultures de rentes, à savoir : le café, le cacao, le coton et l’arachide surtout, ainsi que le karité et le kapok.sans le négliger complètement, on accordait moins d’importance au vivrier ; ce qui a amené le gouvernement compte tenu de l’explosion démographique des années soixante et soixante dix cumulées avec la sécheresse et la famine, à lancer la « Révolution Verte ». Celle-ci était axée essentiellement sur l’augmentation de la production vivrière. La révolution verte a connue de succès car nous avons pu exporté des produits vivriers trois fois de suite vers des pays qui souffraient de la famine avec le concours du FAD. Le Togo baignait dans une crise politique suivie par celles de 1990 à 1993. De 1994 à 2004 le gouvernement a essayé de trouver de solution de sortir de crise.. Actuellement le vivrier occupe environ 7 % de la population active, les cultures de rente 2 % à 30 %. Alors que le café et le cacao sont localisés dans des régions préconisées, le coton est largement cultivé sur tout le territoire. Environ 800 000 hectares sont en culture chaque année, destinés notamment aux cultures vivrières. Pour soutenir la production, des mesures d’accompagnement ont été précisées, des études ont été réalisées dans différents domaines (production des semences, crédits agricoles, formations, mécanisations). Les semences améliorées, importées, jusqu’en 1980, sont, depuis cette date, produites, par la ferme semencière de Sotouboua et autres structures, telles que les fermes de la société togolaise de coton (SOTOCO) et la société en charge du café et du cacao. La Caisse National de crédit Agricole (CNCA) a été mise en place pour accompagner l’effort des producteurs. Le résultat de tous ces efforts est que la famine a épargné le Togo ces trente dernières années. Pourtant malgré l’augmentation en valeur absolue de la production du maïs et du riz, le Togo connaît une tendance à la baisse dans l’évolution de la production vivrière par habitant. La crise des années quatre vingt dix a contribuée à ce phénomène : aux difficultés budgétaires se sont ajoutées d’actes contraints, à la fois techniques et politiques, ayant pour conséquence la réduction des investissements et la diminution du soutien nécessaire aux producteurs. Parmi les principales cultures vivrières produites au Togo, on compte le maïs, le manioc, l’igname, le mil, le sorgho, le haricot… dans les années 2005, le Togo a connue une crise alimentaire céréalier dû au trouble socio-politique. (décès de l’ancien Président et l’élection du nouveau Président de la république. On a assisté à la hausse des prix des céréales ce qui a entraîné la famine. 3ème étape 17-) Les informations sur l’organisation : L’ONG OJADEC-AFRIQUE est une grande structure qui dispose déjà trois (03) représentations nationales au Togo, au Bénin et au Ghana. Elle a mis toutes ses informations sur son site web Internet www.ojadecafrique.fr.gd donc nous vous prions de bien vouloir consulter ce site pour des informations fiables ou bancables sur cette organisation. - dirigeants : La liste des dirigeants est en annexe - rapports d’activités et financiers : les rapports d’activités et financiers sont en annexes 18-) RAPPORT D’ACTIVITE ET FINANCIER DANS LE DOMAINE ENERGETIQUE distribution de 250 panneaux solaires à Lomé Commune pendant la période de délestage et de crise énergétique dans la ville de Lomé, la capitale du Togo. coût d’achat et d’installation (70 000 x 250) F CFA = 17 500 000 F CFA distribution de 15 panneaux solaires dans les villages de la préfecture de Yoto. 70 000 x 15 = 1 050 000 F CFA. Distribution de 11 panneaux solaires dans les villages de la préfecture de Vo. 70 000 x 11 = 770 000 F CFA. Distribution de 10 panneaux solaires dans les villages de la préfecture des Lacs 70 000 x 10 = 700 000 F CFA Distribution de 05 panneaux solaires dans les villages de la préfecture de Zio 70 x 5 = 350 000 F CFA Distribution de 78 panneaux solaires dans les villages de la préfecture du Golfe 70 000 x 78 = 5 460 000 F CFA Distribution de 07 panneaux solaires dans les villages de la préfecture de l’AVE 70 000 x 7= 490 000 F CFA Dans la préfecture de Yoto : - deux (02) écoles ont été alimentées par l’énergie solaire - trois (03) centres de santé ont été alimentés par l’énergie solaire - deux (02) centres agricoles ont été alimentés en énergie solaire. - Quinze (15) familles au foyer ont été alimentées en énergie solaire - distribution de 1500 calculatrices à énergie solaire aux élèves et aux étudiants. Coût = 750 000 F CFA - Distribution de 1200 détecteurs de faut billet à énergie solaire 1200 x 500 = 600 000 F CFA - Mise en place d’un centre d’Achat et de distribution des panneaux solaires coût = 3 000 000 F CFA - Formation des formateurs en réparation ou en entretien des panneaux solaires coût = 1 500 000 F CFA - Sensibilisation et mobilisation de la population sur l’Importance d’utilisation des panneaux solaires coût = 3 500 000 F CFA - Publicité sur Médiat et Presse d’Importance d’énergie renouvelable et d’énergie solaire coût = 1200 000 F CFA - Mise en place d’un centre de réparation, de fabrication et d’entretien. Coût = 7 525 000 F CFA. 19-) la capacité de l’organisation à mettre en œuvre ce projet : L’ONG OJADEC-AFRIQUE a déjà fait 11 ans (1998 – 2009) dans le domaine et a la prise du terrain grâce à son dynamisme, sa compétence et son ardeur au travail 20-) historique voir le site Web : www.ojadecafrique.fr.gd 21-) principes d’action sont : le travail en deux équipes bureau et terrain). Les équipes du terrain sont subdivisées en plusieurs sous équipe. Parmi ses équipes, on distingue les techniciens, les formateurs, les experts, les formés et les responsables qui travaillent ensemble avec les groupements et les comités villageois. 22-) moyens disponibles * Mobilisation des ressources financières (droit d’adhésion, cotisations mensuelles, dons, legs, et libéralités de toutes sortes membres). * Mobilisation des ressources humaines (membres actifs, passifs ou associés, sympathisants bienfaiteurs et d’honneur). * Réalisation des micro-projets à court et à long terme. * Maîtrise des domaines d’intervention. * Disponibilité des jeunes diplômés sans emploi pour embaucher (expert, technicien, agent de développement etc…). * Maîtrise de terrain de travail (zone d’intervention). * Etroite collaboration en travail avec la population en difficulté. * Distribution d’un personnel compétent, dévoué et soucieux de l’avenir de la jeunesse et de la population démunie. 23-) REFERENCES RECENTES Siège de l’ONG : Lomé Togo zone Portuaire, canton de BE Tél. : 916 88 55/ 925 41 93 BP : 946 Lomé –Togo Email

jadecafrique@yahoo.fr Site web : www.ojadecafrique.fr.gd ou ojadecafrique@hotmail.com Définition d’OJADEC-AFRIQUE : organisation des jeunes en Activité pour le Développement Communautaire en Afrique Date de création : le 30 Juin 1998 à Lomé- Togo Numéros d’autorisation : pour plus d’information, nous vous prions de bien vouloir se faire connecter sur notre site dans sa rubrique www.ojadecafrique.fr.gd-historique/création. www.ojadecafrique.fr.gd-autorisation.  récépissé de Déclaration d’Association N° 0431/MISD –DSC délivré par le Ministre de l’intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation le 17 Mars 2004  Insertion au journal Officiel de la République Togolaise du 1er Mai 2004 page 12 et 13  Attestation de reconnaissance de la qualité d’ONG de Développement N° 330/MDAT/2005délivré par le Ministre de Développement du territoire, le 11 Octobre 2005  Signature de l’Accord- programme N° 122 MDAT avec le gouvernement de la République Togolaise REFERANCE BANQUAIRE BANQUE : ECOBANK N° DE COMPTE : 10300201012 NOM DU SIGNATAIRE : AYOMASSE Francis Tél. : 916 88 55 / 949 83 68 TITRE DU SIGNATAIRE : Président du Conseil d’administration Personne à contacter : AYOMASSE Francis, Président du Conseil d’Administration Tél. : 00228 916 88 55 24-) les modalités de suivi et d’évaluation avec la proposition d’indicateurs d’évaluation - Le dispositif de pilotage et de gestion ? - Le comité de pilotage - Le comté de gestion - Le comité de suivi composé du personnel de l’ONG OJADEC-AFRIQUE, des représentants bailleurs de fonds et des délégués du comité du développement du village. 25-) le devenir des équipements a été étudié et prévu (coûts récurrents, capacités des personnes, obstacles, …) par des mesures d’amortissement et par la capacité de prise en charge après trois (03) ans par le bailleur. Pour l’entretien des matériels de bureau et de travail, il est exigé conventionnellement 10% sur le coût total des achats comme non admise pour les 3 premières années. Les bénéfices dégagés après recette serviront pour la continuité et l’extension du projet. 26-) les dépenses d’expatriés ou de missions d’européens seront justifiées par des photocopies des billets d’avion et autres documents afférents. 27-) Le projet s’inscrit dans la stratégie des autorités nationales et locales du pays. les documents le montrant sont nos reconnaissances officielles délivrées par le gouvernement de la République Togolaise tels le récépissé de déclaration d’association, l’attestation de reconnaissance d’ONG et la signature de l’accord programme avec le gouvernement. Dans la zone d’intervention ou de pilotage de ce projet, une autorisation d’exercice sur le terrain nous a été accordé par le préfet de la préfecture de Yoto prouvant nos activités réelles sur le terrai. 28-) MOYENS D’ACTIONS Pour atteindre ses objectifs, l’Association entend entre autres moyens : - Organiser des séances de sensibilisation, - Tenir des conférences, des séminaires, des tables rondes, des colloques et des causeries – débats, - Collaborer avec les pouvoirs publics, les ONG, les fondations, les bailleurs de Fonds et Association tant nationales qu’internationales, - Participer à des émissions radio-téléviées, - Rédiger des rapports et mémoires, - Susciter des dons utiles, - Elaborer et suivre des micro- projets en faveur des populations, - Organiser des activités socioculturelles, - Effectuer des voyages d’étude et de formation, - Créer des centres de formations professionnelles, - Construire des bibliothèques et Centre de loisirs, - Doter les écoles de matériels didactiques, - Créer des infrastructures socioculturelles en milieu rural.