contexte Spécifique et Justification |
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Projet de Logement social et aide de voisinage - Géorgie Gain d’autonomie L’ONG OJADEC-AFRIQUE fournit des pistes intéressantes pour la construction de logements sociaux en Géorgie. Elle s’attache notamment à promouvoir l’aide de voisinage, afin d’améliorer les conditions de vie de la frange de population la plus vulnérable du point de vue économique et social. Comptent parmi les bénéficiaires des personnes déplacées à l’intérieur du pays en raison de conflits, des personnes âgées et des mères élevant seules leurs enfants. AYOMASSE Ablavi Elisabeth est tributaire de l’aide de ses voisins AYOMASSE Ablavi Elisabeth est désespérée : « Ma rente de vieillesse complète passe dans l’achat de médicaments ». Les 27 ans travaillés dans l’usine de galvanisation ont ruiné la santé de cette femme, qui ne se déplace plus que très difficilement à l’aide de béquilles. « Heureusement qu’il y a les voisins » dit-elle. « Ils m’apportent les médicaments dont j’ai besoin, font les courses pour moi et m’accompagnent, si nécessaire, chez le médecin ». AYOMASSE Ablavi Elisabeth vit dans un immeuble communautaire au Bénin, un ancien foyer pour les réfugiés. Dans ce bâtiment vivent près de 1500 personnes ayant fuit les conflits poste électoraux qui ont secoué la région du Sud et centre du Togo au début des années nonante. Le fait d’avoir subi le même sort conduit les habitants à s’entraider du mieux qu’ils peuvent. Alternative aux foyers pour personnes âgées et aux établissements médico-sociaux AYOMASSE Ablavi Elisabeth s’inquiète : elle devra probablement quitter son logement communautaire. De nombreux immeubles détenus par les Etats africains sont en cours de privatisation. Les habitants des villes ou villages accueillant les réfugiés ne savent pas encore si leur bâtiment sera également touché par cette mesure ni, le cas échéant, dans combien de temps. Dans un autre immeuble communautaire, le foyer réservé aux travailleurs, le processus est déjà plus avancé. Comme tous les habitants de cette maison, une femme âgée, a reçu une lettre lui annonçant qu’elle devait quitter son appartement. Bien qu’elles aient fait appel de cette décision devant le tribunal, ces personnes craignent de se retrouver bientôt à la rue. Car il leur sera extrêmement difficile de trouver un autre logement, les appartements bon marché étant très rares. Un risque supplémentaire guette les personnes : si elles sont arrachées à leur réseau de voisinage, elles ne pourront plus vivre seules et devront dès lors être placées dans un foyer pour personnes âgées ou un établissement médico-social. Institutionnalisation de l’aide de voisinage Consciente de l’importance que revêt ce type d’entraide, l’ONG OJADEC-AFRIQUE a mis sur pied le projet « Projet de logement social et aide de voisinage ». « Nous ne laissons pas l’aide de voisinage au hasard », nous explique AKOLITSE Dopé Chantal, coordinateur humanitaire dans l’ONG OJADEC-AFRIQUE, « nous l’institutionnalisons ». Comment cela ? « Les quatre immeubles que nous construisons totalisent 30 appartements. 28 d’entre eux sont conçus pour accueillir une ou deux personnes qui, bien qu’elles soient capables de vivre seules, sont tributaires d’une aide extérieure. Les deux appartements restants, qui sont nettement plus spacieux, sont réservés à des familles répondant à des critères bien précis. Ces familles sont elles aussi issues d’une couche sociale basse, mais elles se caractérisent par des compétences sociales marquées. Elles sont appelées à développer dans la communauté d’habitation l’environnement social et l’esprit d’entraide souhaités. Elles aident les autres résidents à résoudre les petits problèmes du quotidien – p. ex. changer une ampoule – et appellent si nécessaire le service social ou un médecin. » L’ancien foyer pour 1500 personnes déplacées. Pour AKOLITSE Dopé Chantal, le succès d’une telle démarche n’est plus à démontrer. Les expériences positives réalisées par l’ONG OJADEC-AFRIQUE dans des projets similaires au Togo, Bénin et au Ghana le confortent dans sa conviction. « La construction des immeubles est l’aspect le plus facile », explique-t-il ; « le plus délicat est la sélection des habitants. L’équilibre social doit être garanti ». C’est ainsi que pour éviter une ghettoïsation des personnes déplacées, 40 % des appartements sont destinés à d’autres catégories de personnes fragiles sur le plan social, comme les personnes âgées ou les mères élevant seules leurs enfants. Le processus de sélection n’en est qu’à ses débuts. TOSSA Massan, responsable au sein de l’administration délégué de l’ONG OJADEC-AFRIQUE du premier projet-pilote mené au Togo, entend tout mettre en œuvre pour assurer la transparence au niveau de la sélection des résidents : « Personne ne doit pouvoir nous reprocher d’avoir choisi des personnes qui ne figurent pas parmi les plus nécessiteuses ». L’administration Délégué deviendra propriétaire des immeubles et en assumera la gestion. Ainsi, les appartements libérés pourront être remis à d’autres personnes se trouvant dans le besoin. La ville sera également responsable de l’entretien, étant donné que les habitants n’auront pas les moyens d’assumer ces dépenses eux-mêmes. Projet à valeur d’exemple La construction des logements sociaux. Seules une soixantaine de personnes obtiendront un logement dans ces nouveaux immeubles. Un chiffre dérisoire comparé aux 240 000 déplacés internes recensés sur le territoire et aux dizaines de milliers de personnes démunies qui ne peuvent accéder au logement. AKOLITSE Dopé Chantal en est conscient : « Il s’agit aussi et surtout de montrer comment peuvent être conçus les logements sociaux ; nous voulons leur démontrer que ce concept fonctionne ». Au Togo, Une Association partenaire s’est inspiré de ce modèle pour entreprendre la construction nationale de logements sociaux et a réalisé depuis lors ses propres projets communautaires. Bien que le secteur du bâtiment se porte bien, ce ne sont guère que les riches qui en ont profité pour l’instant. Le secteur des logements sociaux ayant longtemps été négligé, les besoins sont énormes, explique TOSSA Massan de l’administration délégué. Depuis 1990, la ville de Lomé n’a en effet plus construit un seul logement social. Pour AKOLITSE Dopé Chantal, le projet de l’ONG OJADEC-AFRIQUE constitue de ce fait un nouveau départ. Le projet en bref Domaine Aide humanitaire et Action sociale ________________________________________ Pays / régions Togo, Bénin et Ghana ________________________________________ Partenaires ________________________________________ Situation / informations contextuelles Le Togo compte près de 2000 réfugiés et quelque 5000 personnes déplacées en raison de conflits armés, de l’inondations ou des effets de changement climatique et des violence issus des élections diverses dont près de la moitié vivent dans des logements communautaires publics. Ces centres d’hébergement sont de plus en plus souvent privatisés et leurs habitants contraints de quitter les lieux. Les réseaux d’aide de voisinage risquent donc fort de se désagréer. Compte tenu du climat très tendu qui règne sur le marché immobilier, les personnes issues de la couche sociale la plus pauvre et la plus fragile – à laquelle appartiennent la plupart des déplacés internes – n’ont guère d’espoir de trouver un logement. ________________________________________ Objectifs du projet Le projet-pilote de l’ONG OJADEC-AFRIQUE génère des idées et des impulsions précieuses pour la construction de logements sociaux en Afrique. Il vise en premier lieu à amener le gouvernement à faire du «Projet de logement social et aide de voisinage » un volet à part entière de sa politique sociale nationale. Il permet à des déplacés internes et à d’autres personnes fragiles du point de vue socioéconomique de mener une vie largement autonome grâce à une aide de voisinage institutionnalisée. ________________________________________ Cadre financier Premier projet-pilote mené au Togo : 1 million de francs, dont 450 000 francs versés par l’ONG OJADEC-AFRIQUE ________________________________________ Durée D’août 2009 à septembre 2013 ________________________________________ Contact ONG OJADEC-AFRIQUE AYOMASSE Francis BP 946 Lomé Togo Tel : + 228 916 88 55 Email : ojadec_afrique@yahoo.fr Ojadec_afrique@hotmail.com Site web : www.ojadecafrique.fr.gd
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FORMATION ET INITIATIONS A L'INITIATIVE PRIVE
- Action contre la misère, la faim et le chômage des jeunes
- Négocier en faveur des emplois permanents et temporaires auprès des entreprises de la place
- Création et promotion des coopératives, groupements, union agropastorale, des CDQ et CDV
CDQ : comité du développement du quartier
CDV : comité du développement du Village
- Cours d'initiation à l'informatique, à l'internet, à la gestion et à la création de centre de formation professionnelle polytechnique
-Doter les jeunes et les femmes des connaissances commerciales et entreprenariales: Exemple de fabrication de savons et produits cosmétiques
EDUCATION DE LA POPULATION
- Alphabétisation féminine et juvénile
- Santé de base 1er soins- planning, nutrition et Hygiène
- Information sur la toxicomanie, les IST, les maladies contagieuses et de carences
- Apprendre aux pères de famille, la manière de préparer leur relève avant la retraite
PROMOTION ET PROTECTION SOCIALE
- Formation civique: initiation au droit et au devoir de citoyen
- Lutte contre la prostitution infantile, l'infidélité conjugale, mariage et grossesse précoces
- Action culturelle dans les milieux scolaires: concours, jeux et loisirs
- Aide aux enfants et aux jeunes démunis
- Protection de la jeunesse contre la délinquance et le trafic d'enfant
- Installation de bibliothèque et des centres de formation dans les prisons civiles
- Réeducation des délinquants et prisonniers
- Aide aux sinistrés
EDUCATION DE LA POPULATION
- Alphabétisation féminine et juvénile
- Santé de base 1er soins- planning, nutrition et Hygiène
- Information sur la toxicomanie, les IST, les maladies contagieuses et de carences
- Apprendre aux pères de famille, la manière de préparer leur relève avant la retraite
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