Bienvenue sur le site de l’ONG OJADEC-AFRIQUE : Organisation des Jeunes en Activité pour le Développement Communautaire en Afrique. ONG Humanitaire d’assistance sociale et financière à caractère International basé au Bénin, Togo et Ghana Téléphone : 00228 916 88 55 Togo 00229 95 04 84 42 Bénin 00233 27 425 20 77 Ghana E-mail : ojadec_afrique@yahoo.fr Ojadec_afrique@hotmail.com 1er Responsable de l’ONG : AYOMASSE Francis Ensemble luttons contre la pauvreté sur toutes ses dimensions
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flag of Togo
Drapeau du Togo


Superficie du Togo :56,785km²
Pays frontaliers: le Burkina Faso au nord, le Ghana à l'ouest, le Bénin à l'est, avec une façade maritime de 50 km au sud, sur le Golfe de Guinée.
Climat: équatorial au sud, sahélien au nord
Population: 4,9millions d'habitants dont une majorité d'animistes, 450 000 chrétiens, 250 000 musulmanes
-Taux de croissance démographique: 2,3% par an
- taux de fécondité: 6,2 enfants
- Pyramide des âges: moins de 15 ans : 47%
- Population rurale:  64,5%
- Population urbaine:34,5%
-  Espérance de vie :50 ans 
- Taux d'alphabétisation des adultes: 60%
Langue officielle
Français, deux langues nationales principales: l'EWE et le Kabyè
Monnaie: Franc CFA ( partie fixe avec l'euro)
Principales villes :
Lomé : 700 000 habitants
Sokodé: 51 000 habitants
Kara : 30 000 habitants
Kpalimé: 30 000 habitants

drapeau togolais

Le drapeau du Togo a été adopté le 27 avril 1960. Le vert symbolise l'espoir et le jaune signifie la foi dans le travail. Le rouge est un symbole de charité
drapeau togolais

CARTE DU TOGO
 
drapeau carte
 
 
 
 
 
 
 
 


PAYS

Statut : République
Superficie : 56 790 km²
Population : 5 399 236 habitants (2005)
Densité : 93 hab./km²
Langue officielle :
Français
Langues parlées :
Ewe-gbe, Kabiye, Waci-gbe, Tem, Gen-gbe, Moba, Gourma
Religion : Animisme (50 %), Christianisme (35 %), Islam (15 %)
Monnaie : Franc CFA
P.N.B. :
352 $US / hab. (2005)
Capitale : Lomé
Principales villes :
Sokodé, Palimé, Atakpamé, Bassari, Tsévié, Anécho, Mango, Bafilo, Tabligbo
Pays limitrophes :
Ghana, Burkina Faso, Bénin
Point culminant :
Pic Baumann 986 m Etat-membre de la CEDEAO et de l'UEMOA

Le peuplement du Togo

Des objets lithiques (meules, broyeurs, pierres taillées) et des perles de pierre ont été découverts dans tout le pays, en particulier dans le Nord où la nature du terrain, plus sec et plus dégagé, les rendent plus visibles.
L'étude préhistorique étant nouvelle dans la région, leur datation et leurs liens avec les cultures voisines n'ont pas encore été précisément établis. Les nombreux vestiges de fourneaux et de scories permettent cependant d'affirmer que l'activité métallurgique était intense dans le centre et que les forgerons exportaient le fer extrait des minerais de la région jusqu'à Kano au Nigeria. Certains de ces hauts-fourneaux de trois à quatre mètres de hauteur, qui servaient aux Bassari à réduire le minerai de fer pour fabriquer des outils et des armes, étaient encore utilisés à la veille de l'indépendance.
Comme les Bassari, les Tamberma et les Kabyé habitaient déjà les régions montagneuses lorsque arrivèrent des populations poussées par les événements qui déstabilisèrent durablement l'Afrique occidentale (traite négrière, introduction de fusils, puis islamisation de la savane).
Dans le Nord, les Gourma islamisés et les Kotokoli s'installèrent autour de Sokodé ; les Tyokossi s'établirent dans la région de Mango. Le centre et le sud du pays subirent les contrecoups de la montée en puissance des Bariba du Bénin ainsi que du royaume de Dahomey et des Achanti du Ghana. Réfugiées dans leurs montagnes, les populations locales résistèrent cependant aux razzias de leurs voisins. Dans le Sud, les populations venues de l'Est (Bénin actuel et Nigeria) s'installèrent en vagues successives à partir du XVème siècle, à l'aube de l'arrivée des Portugais sur la côte.
Les Éwé s'établirent autour de Tado, près de Notsé, au siècle suivant. Leur roi, Agokoli, fit édifier une enceinte faite d'argile et de sang humain (un rite de fondation) pour protéger Notsé des réfugiés affluant du Nord.
- XVIIème siècle : Devenus trop nombreux, les Ewé se dispersèrent dans le Sud et dans l'Ouest.

L'époque coloniale

Le Togo faisait partie de la Côte-des-Esclaves, l'une des premières régions où les Européens pratiquèrent le "commerce honteux" d'êtres humains.
- XVIIème siècle : Quelques comptoirs furent établis dans la région mais l'essentiel de la traite des Noirs était pratiqué au Dahomey (actuel Bénin) et dans la Côte-de-l'Or (actuel Ghana) où le littoral présentait plus de facilités.
- 1884 : L'explorateur allemand Gustav Nachtigal signa un traité de protectorat avec le chef du lac Togo, et l'année suivante, au congrès de Berlin, durant lequel furent délimitées les zones d'influence économiques européennes en Afrique, la côte togolaise fut attribuée à l'Allemagne. Comme les autres puissances, l'Allemagne s'empressa de faire valoir ses droits le plus loin possible sur l'arrière-pays. Les Allemands fondèrent le port de Lomé et mirent en place une économie de plantations, notamment dans la région de Kpalimé, propice à la culture du cacao et du café.
- 1914 : Après l'éclatement de la Première Guerre mondiale, une opération conjointe franco-britannique força les Allemands, retranchés à Atakpamé, à capituler.
- 1920 : La France et la Grande-Bretagne procédèrent au partage définitif du pays. Lomé et toute la région côtière, soit les deux tiers de la colonie allemande, devinrent le Togo français, tandis que la partie occidentale, plus petite, fut administrée par la Grande-Bretagne qui l'intégra à la Côte-de-l'Or. Deux ans plus tard, la Société des Nations confia un mandat aux puissances coloniales pour l'administration de leur territoire respectif.
- 13 décembre 1946 :
L'Organisation des Nations Unies (ONU) plaça ces mandats sous le régime international de la tutelle.
- 1956 : A l'issue d'une consultation référendaire, le Togo britannique fut incorporé à la Côte-de-l'Or, qui devint le Ghana au moment de son indépendance en 1957. Les Éwé avaient refusé ce choix qui consacrait la partition de leur territoire, lequel s'étendait avant la colonisation européenne de Notsé aux rives de la Volta. Cet éclatement devait par la suite nourrir des tensions périodiques entre Ghana et Togo.

Le Togo indépendant

- 1958 : Un nouveau référendum, organisé sous l'égide de l'ONU, permit au Togo français d'accéder à l'autonomie, en tant que république, au sein de la Communauté française. L'Union des forces du changement, qui militait pour une indépendance totale, dirigea le premier gouvernement autonome. Sylvanus Olympio, leader du parti, originaire du Sud, devint chef du gouvernement.
- Février 1960 : Olympio refusa l'offre du président ghanéen Kwame Nkrumah d'unir les deux pays.
- 27 avril 1960 : Le Togo devint indépendant et obtint un siège à l'ONU en septembre.
- Janvier 1963 : Assassinat du président Olympio lors d'un putsch militaire. Nicolas Grunitzky fut chargé par l'armée de former un gouvernement provisoire et assuma les fonctions de président. Une nouvelle Constitution fut adoptée par référendum.
- Janvier 1967 : L'armée fut à l'origine d'un nouveau coup d'État et plaça le lieutenant-colonel Gnassingbe Eyadéma, chef des armées, un Nordiste kabyé, à la tête du gouvernement. La Constitution fut abrogée et le corps législatif dissous.
- Avril 1967 : Eyadéma endossa les fonctions de président et de ministre de la Défense. Le Rassemblement du peuple togolais (RPT), fondé en 1969, devint l'unique parti autorisé. Mais l'opposition, composée surtout de "Sudistes", anciens partisans d'Olympio, ne désarmait pas.
- 1986 : Un attentat manqué, organisé par un commando infiltré depuis le Ghana, déclencha de violentes manifestations à Lomé et une intervention de la France qui craignait une déstabilisation du régime.
- 1986 : Réélu pour un nouveau mandat de sept ans, Eyadéma céda à la pression populaire en 1991 et fut contraint de réunir une conférence nationale qui élut Joseph Kokou Koffigho au poste de Premier ministre et se prononça pour un régime semi-présidentiel. Les troupes restées fidèles au président Eyadéma, composées à 70 % de Kabyé, tentèrent à plusieurs reprises de renverser le nouveau régime, amenant le pays au bord de la guerre civile et d'un conflit avec le Ghana, accusé de protéger les opposants.
- Les premiers mois de l'année 1993 furent marqués par les exactions de l'armée à l'encontre de la population de Lomé, comptant de nombreux Éwé. Elles entraînèrent un exode massif vers le Ghana (où auraient trouvé refuge 100 000 personnes) et le Bénin (130 000 personnes).
- Août 1993 : Eyadéma fut réélu avec 94,6 % des voix en raison du boycottage du scrutin par l'opposition. En revanche, celle-ci remporta les élections législatives de février 1994, et forma la majorité à l'Assemblée nationale. Les deux partis d'opposition (le CAR et l'UTD) nommèrent un Premier ministre.
- Avril 1994 : Eyadéma refusa de valider leur choix et confia le poste à Edem Kodjo, leader de l'UTD. Cette décision marqua la rupture entre le CAR et l'UTD ; Kodjo, ne disposant pas d'une majorité, forma un cabinet avec l'ancien parti unique qui s'attribua les principaux ministères (Défense, Affaires étrangères et Intérieur) s'assurant ainsi les fonctions essentielles au sein de l'administration.
Doyen des dirigeants africains arrivés au pouvoir par un coup d'État, le général Eyadéma réussit à conforter sa position.
- 1996 : Les présidents ghanéens et sud-africains se rendent à Lomé où ils font étape au village natal du président : Pya. Les relations avec le Ghana de Jerry Rawlings se détendent, et le Togo établit des relations diplomatiques avec l'Afrique du Sud, lors de la visite de Nelson Mandela en mars 1996. La privatisation des filières du coton et des phosphates se poursuit.

- Octobre 1997 : Les élections législatives boycottées par l'opposition, ont donné au président une majorité absolue.
- Juin 1998 : Lors de l'élection présidentielle où le général Eyadéma a eu comme adversaire Gilchrist Olympio, fils de l'ancien président assassiné, il est reconduit avec 52,13 % des suffrages exprimés, mais le résultat a été contesté par l'opposition et mis en doute par les observateurs de l'Union européenne. Il en a été de même pour les élections législatives de mars 1999, boycottées par l'opposition, qui ont vu la victoire écrasante du parti présidentiel.
Le Président Gnassingbé Eyadéma
- 29 juillet 1999 : Les partis politiques soutenant le président du Togo, Gnassingbé Eyadéma, et ceux de l'opposition ont signé un accord pour mettre fin à la crise politique qui sévit depuis le début des années 1990. Les partis d'opposition avaient boycotté les législatives de mars 1999 en raison de la réélection contestée du président en juin 1998.
Le texte de l'accord prévoit notamment la création d'une commission électorale indépendante et d'un code de bonne conduite précisant devoirs et droits respectifs de l'opposition et de la majorité. Le président a annoncé qu'il dissoudrait l'Assemblée nationale et organiserait des élections législatives en mars 2000 pour que d'autres formations politiques puissent entrer au Parlement. Il s'est engagé à respecter la Constitution et à ne pas se présenter pour un troisième mandat.

ECONOMIE

Monnaie : le franc CFA (XOF).
PNB (1998) : 1,5 milliard de $.
PNB/habitant : 330 $.
Budget (1998) : recettes, 137,6 milliards de F CFA ; dépenses, 479,7milliards.
Dette extérieure (1997) : 1,34 milliard de $.
Importations (1997) : 385 millionsde $ (dont biens de consommation et d'équipement, 36 %). Exportations (1997) : 365 millionsde $ (dont 24,5 % de coton et 22 % de phosphates,
11,2 % de café et cacao, 19,6 % de réexportations).

Agriculture et forêt : 42 %du PIB en 1998.
Productions vivrières (1998) : ignames, 695 000 t. ; manioc, 560 000 t. ; maïs 360 000 t. ; sorgho et millet, 205 000 t. ; riz, 41 000 t. ; légumes frais, 150 000 t. ; haricots secs, 46 000 t. Cultures commerciales: coton-graine, 170 000 t. ; graines de palme, 154 000 t. ;
arachides, 42 000 t. ; palmistes, 19 200 t. ; noix de karité, 6 500 t. ; café, 11 000 t. ;
cacao, 6 100 t.
Élevage : bovins, 220 000 têtes; ovins et caprins, 1,85 million ; porcins, 850 000.
Bois (1997) : 99 000 m3.
Pêche (1996) : 12 000 t.

Mines et industries : 20 % du PIB en 1998.
Réserves minières : phosphate (plus d'un milliard de t. ), fer, marbre, quartzite, calcaire,
attapulgite et bentonite, gisements alluvionnaires d'or et de diamants ; exploration pétrolière. Productions (1997) : 2,2 millions de t. de phosphate, petite exploitation du marbre.
Industries agroalimentaires : (154 000 t. de sucre, 9 200 t. d'huile de palme et 8 700 d'huile de palmiste en 1998), égrenage de coton, chimie, travail du bois, cimenteries.
Zone franche industrielle de Lomé.
Électricité: 88 millions de kwh (1996) ; le Togo importe une partie de son électricité du Ghana et de Côte d'Ivoire.

Tourisme : 96 000 touristes ont rapporté 15 millions de $ en 1998.

Communications et services :
- Deux aéroports internationaux, Lomé et Niamtougou ; aéroport secondaire de Sokodé.
- Port autonome de Lomé (2 millions de t. manutentionnées en 1998).
- 525 km de chemin de fer.
- 9 200 km de routes et pistes, dont 1 600 bitumés.
- Nombreux établissements bancaires et financiers à vocation régionale. 

FAUNE DUTOGO
Parcs et réserves :

Koué :

40 000 ha

Kamasi :

17 000 ha

Kéran :

6 000 ha

Animaux :

Buffle nain Céphalophe de Grimm
Cob
Defassa
Eléphant
Léopard Lion

 

Présentation du Togo

Le Togo doit son nom au petit village de 'Togodo'. Togodo signifie 'situé sur l'autre rive' (aujourd'hui Togoville).


Où se trouve le Togo ?

Le Togo est un petit pays qui ressemble à un couloir de 600 km de long situé sur la côte occidentale (ouest) de l'Afrique. Il est situé entre le Burkina Faso au Nord, au Sud par le Golfe de Bénin , à l'Est par le Bénin et à l'Ouest par le Ghana. Sa superficie est de 56.000 km². Le pays est doté de cinq (5) régions administratives (Maritime, Plateaux, Centrale, Kara, Savanes) elles-mêmes subdivisées en une trentaine de préfectures et sous préfectures réparties en une quarantaine d'ethnies.
Voir la carte du Togo


Combien de personnes y habitent ?

La population du Togo est environ de 4,6 millions d'habitants. 46% de la population togolaise est agée de moins de 15 ans et habite principalement à la campagne (79% de ruraux contre 21% de citadins).


Quelle langue parle-t-on ?

Il existe près d'une cinquantaine de langues au Togo correspondants aux différentes ethnies. L'éwé et le kabyè sont les 2 langues les plus utilisées, l'éwé au sud, le kabyè au nord. Le Togo est habité par plusieurs peuples de souches différentes qui présentent de fortes ressemblances linguistiques et culturelles. Le français reste la langue officielle qui n'est pas ou très peu parlée dans les villages.


A quoi ressemblent les saisons?

Le climat est tropical :
Au Sud : 2 saisons de pluies (Mai-Juillet et Septembre-Octobre) 2 saisons sèches (Octobre-Avril et Août-Septembre)
Au Nord : 1 saison de pluie (Avril-Octobre) 1 saison sèche (Novembre-Avril) Le paysage togolais offre de beaux sites, une faune et une flore riches et variées, des collines, des montagnes, des vallées verdoyantes, des plaines arides ainsi qu'une façade maritime de sable fin et un soleil présent toute l'année avec des températures moyennes annuelles partout supérieures à 20°C.


Comment sont les vêtements portés?

Puisque la température varie entre 22 et 34 °C, les togolais portent traditionnellement des tenues en tissus de coton et lin décorée appelés batik enrichis de broderie. Le boubou décoré de la même manière est principalement porté par les femmes accompagné de chapeaux assortis.


Qu'est-ce qu'on y mange ?

De la pâte, ('Akoumé') c'est de la farine de mais mélangée avec de l'eau qui constitue une pâte très consistante que vous mettrez à toutes les sauces. Vous mangerez avec votre main droite, tremperez votre morceau de pâte dans la sauce se trouvant au milieu de la table. Pour ceux qui aiment les repas épicés alors vous allez vous régaler !!! Des autres plats plus communs dans nos pays sont aussi disponibles tels que de la semoule, les pâtes, le riz . Les desserts sont formidables et on trouve à tous les coins de rues des beignets et des Kékés (similaires au gâteau au yaourt). Tous les vendeurs proposent la même chose au même prix. A vous de choisir en fonction de vos dégustations et de vos goûts.


La circulation au Togo , voitures , mobylettes , sécurité ?

La plupart des voitures que vous allez voir sont des taxis, car les gens n'ont pas les moyens de se payer l'essence, mis à part la classe riche que l'on voit très peu. Ils ne sont pas très chers, et il est courant de prendre un taxi et se retrouver à 8 au bout de quelques minutes. Il n'y a pas beaucoup d'infrastructures en raison des pluies qui sont fréquentes et la plupart des routes sont des chemins sableux. Il est courant de rouler sans permis, mais du fait des états très avancés des véhicules, leurs performances sont fortement réduites ce qui heureusement diminue le risque d'accident. Se faire conduire en mobylette est aussi une grande expérience qui vous permet d'admirer le paysage tout en slalomant entre les véhicules.


Quelles sont les coutumes ?

Elles sont nombreuses et variées selon les régions. Les populations, qu'elles soient animistes, chrétiennes ou musulmanes possèdent partout au Togo une organisation sociale presque identique dont la culture repose sur la chefferie traditionnelle. Les cérémonies religieuses sont très différentes de celles que l'on peut voir dans nos pays. Les personnes se rendent à l'église locale pour chanter et prier en dansant, le tout rythmé par le son des musiciens jouant du Djembé ou divers autres instruments locaux.
 

Les soucis du Togo


Est-ce un pays pauvre ?

Ces quelques chiffres sont représentatifs de la situation critique du Togo :

  • Santé : 1 médecin / 12 500 habitants
  • Taux de mortalité infantile : 88 % 
  • Taux d'analphabétisation : 58 %
  • Taux de scolarisation primaire : 65 %
  • Taux de natalité : 37 %
  • Taux de mortalité : 13 %
  • Espérance de vie : 56 ans pour le femmes et 54 ans pour les hommes.


A quoi ressemblent les maisons ?

Les maisons sont en général construites en briques, en ciment ou en terre battue. Celles en briques ou en ciment sont en souvent des villas, des maisons à étages, des bureaux ou des blocs appartements. Les cases construites en terre battue se trouvent principalement dans les villages où toute la famille vit dans la même pièce.

Les toits des cases sont constitués majoritairement de paille ou de tôles métalliques recouvertes de pavés.


Comment sont les écoles, le système éducatif ?

Il y a un réel travail à effectuer dans ces 2 domaines.

Certaines écoles à Lomé (capitale) ont bonne réputation avec un nombre d'élèves 'acceptable' mais les frais de collage (scolarité) ne peuvent être payés que par les familles TRES riches.
La plupart des autres écoles ont des classes de 50 jusqu'à 80 élèves.
La plupart des élèves au CM2 (11 ans) arrêtent leurs études pour 4 raisons majeures :

  • Pas d'avenir (Utilité des études ???)
  • Travail au champ pour subvenir aux besoins familiaux
  • Les frais de scolarités sont trop chers à partir du collège
  • Pas de collèges à proximité

Quels sont les actions et projets d'ONG OJADEC- AFRIQUE?

L'association concentre ses actions sur un seul village togolais, gboto Zouvi, et s'emploie à le développer en fonction du besoin exprimé par ses habitants.

Nous travaillons avec les chefs des villages pour tous les projets dans les villages, voici nos principaux secteurs d’actions :

Administratif: Mise en place de comités de gestion des projets. (Comité villageois de développement, comité de gestion du centre de santé, comité de gestion de l’eau…).

Alimentation en eau potable : Analyse des puits, étude géologique, Rénovation d’un ancien forage, sensibilisations des villageois, mise en place d’un système de cotisation / foyer pour l’eau…

Éducation : Formations des Enseignants, Soutien Scolaire, Collectes et acheminements de matériels éducatifs, Rénovations et aménagements d’écoles, Création d’une bibliothèque…

Santé : Formations du personnel médical du centre de santé du village. Appui financier et technique au centre (acheminement de matériels médical, aide à la gestion des stocks de médicaments…). Sensibilisations sur les MST avec distributions de préservatifs.
 
Hygiène et Sanitaire : Sensibilisations des villageois sur l’utilisation et le stockage de l’eau potable dans les maisons. Construction de WC et sensibilisations dans les écoles….

Mise en place d’un micro crédit
Le fonctionnement du micro-crédit en Afrique :

Une fois la voiture arrivée au village de Gboto ZOUVI et les livres distribués à la bibliothèque, un micro crédit sera proposé à un villageois de confiance et muni d’un permis de conduire pour acquérir cette voiture. Un contrat de vente sera établi entre l’association et cette personne. Celle-ci devra ainsi obligatoirement verser chaque mois un montant fixe (décidé lors de la vente) jusqu'au remboursement entier du prix de vente de la voiture. Cette somme sera versée sur le compte du comité villageois de développement qui aura chaque mois durant la durée du remboursement un montant fixe de rentrée d’argent. Cela leur permettra de pouvoir répondre aux divers besoins de la population du village dans un intérêt publique.

Un micro crédit à multi fonctions :

  • 1. « Aider ne pas Assister » : C’est une politique durable de développement et le micro crédit est l’une des solutions pour montrer à la population qu’ils doivent s’investir dans les projets et que ce sont eux les maîtres de leur développement.
  • 2. Donner un réel pouvoir d’intervention au Comité villageois de développement : Les comités ont souvent de bonnes idées mais manquent de moyens financiers. Ce petit apport d’argent mensuel va leur permettre de s’intégrer réellement dans la politique de développement. Il sera donc très intéressant de voir comment et vers quels projets vont-ils se diriger prioritairement, de quelles manières, quels vont être les problèmes et comment vont-ils en faire face …
  • 3. Observer le comportement des villageois vis-à-vis d’un micro crédit. Nous n’avons aucun doute sur le fait que ce premier micro-crédit sera souhaité par de nombreux villageois mais nous souhaitons observer quel sera le comportement des villageois par rapport à ce remboursement. Vont-ils nous proposer des projets où ils pourraient s’investir financièrement ? Comment vont-ils réagir face à cette politique de responsabilisation de leur développement ?... C’est un nouveau pas dans la responsabilisation des villageois dans leur politique de développement et un réel test pour notre association dans l’évaluation de la distance à parcourir pour arriver à notre objectif final qui est de laisser un village ''autonome''.

Etude de création d’un atelier de couture (bâtiments, formations, achat des machines à coudre et tissus…)

 

Apis Togo

Les femmes du village souhaitent obtenir un atelier de couture. Nous allons, durant cette année, étudier la faisabilité du projet, mesurer les impacts sur le village et ensuite en évaluer le coût total. Ce projet pourrait être le 1er maillon de la chaîne de développement d’activités génératrices de revenus. On pourrait donc penser à : « Créer une entreprise dans le village redonnant les bénéfices annuels au comité villageois de développement afin de pouvoir participer financièrement cette fois ci, à la création d’autres projets générateurs de revenus»

 

Des changements pour les femmes du village à court et long terme :

Ce projet pourrait permettre à des femmes du village d’avoir leur propre revenu, ce qui reste très rare actuellement. Ce revenu permettra aux femmes d'accroître leur autonomie dans la sphère familiale et d'acquérir une reconnaissance plus grande de leur rôle dans la société.

Constructions de WC et sensibilisations pour les 3 écoles primaires et les collèges de Gboto Voudopé et Kossidamé 

" Les actions complémentaires aux programmes d'approvisionnement en eau, sensibilisation à l'hygiène et installation d'équipements d'assainissement, peuvent entraîner une diminution significative des taux d'incidence des diarrhées infantiles dans les pays en voie de développement. Conjuguer ces deux composantes de prévention et de développement socio - sanitaire est absolument nécessaire améliorer la santé des populations, en particulier des enfants." 
La santé communautaire dans le village de Zouvi est très fragile. Chaque année, les diarrhées infantiles font des ravages et la situation ne fait que s’aggraver si l’on en regarde les statistiques données par l’infirmier du village.

Il n’y a pas meilleur endroit que l’école pour lutter contre ce problème.

Ce sont les enfants d’aujourd’hui qui tiennent l’avenir du village entre leurs mains et il est bien connu qu’il est plus facile de prendre ses habitudes jeune que de les changer plus tard. Ceci se révèle encore plus visible en Afrique. Ce projet, participant à l’amélioration de la santé communautaire, commence donc par les écoles via des constructions de latrines pour toutes les classes du village appuyées par des sensibilisations effectuées vers les éléves par les professeurs. Elles auront pour rôle de les sensibiliser sur l’hygiène. Par exemple, il faut leur expliquer pourquoi il est nécessaire de se laver les mains après être allé aux toilettes.

L’alliance Construction et Sensibilisation ont fait ses preuves (étude menée par l’Institut Véolia)

Une étude exhaustive portant sur trois écoles de Ouagadougou (Burkina Faso) a permis d'évaluer les conséquences de la mauvaise qualité de l'eau de boisson et de l'hygiène sur la santé des enfants. La première école (1) était très favorisée car dotée d'un approvisionnement en eau potable, d'équipements d'assainissement (latrines, aires de destruction des déchets) et d'un programme d'éducation sanitaire portant sur la salubrité de l'eau et de l'environnement. La seconde école (2) ne bénéficiait que d'une eau potable et d'une éducation à la protection de l'eau. Enfin, la troisième (3) ne disposait, ni d'eau potable, ni d'assainissement, ni de programme d'éducation à la santé.

Un groupe d'élèves de chaque école - représentatifs dans des conditions sanitaires familiales - a participé à une étude comparative menée pendant 6 mois. Elle s'attachait à déterminer, régulièrement, la qualité de leur eau de boisson, la présence de bactéries et de parasites pathogènes dans leurs selles et le taux d'incidence des diarrhées inter groupes. Les différences s'avéraient significatives - école (1) (10%), (2) (36%), (3) (53%) - et, encore, plus importantes chez les plus jeunes enfants. Les élèves des écoles (1) et (2) avaient, respectivement, un risque relatif de diarrhées 5,2 et 3,5 fois inférieur à celui des élèves de l'école (3).

Ainsi, des actions conjointes et complémentaires : éducation à la santé, sensibilisation à l'hygiène et installation d'équipements d'assainissement - accompagnant les programmes d'hydraulique - peuvent entraîner une diminution très significative des taux d'incidence des diarrhées infantiles.

En revanche, sans informations et équipements sanitaires, la majorité des enfants des pays en voie de développement consomment, à longueur d'année et sans réserve, une eau insalubre, polluée par les nuisances pathogènes de l'environnement et, en conséquence, dangereuse pour leur santé.

Un important progrès pour la santé pourrait découler d'une plus grande fréquentation des écoles. Moins de 40% des enfants africains y sont inscrits et les filles y sont peu représentées notamment en milieu rural. De plus, le terme « éducation à la santé » est quasi inconnu de tous en dehors des villes. Dans ces conditions, privés d'informations sanitaires, enfants et adultes, des communautés villageoises et périurbaines, vivent dans un environnement insalubre, à domicile et dans les quartiers. Aucune méthodologie ne leur est proposée, aucun code ou règlement d'hygiène ne leur est imposé pour améliorer, d'une part, leurs comportements et pratiques en matière d'hygiène domestique et publique, et d'autre part, leur confort et la santé communautaire.

Aménagement du centre de santé en matériel médical

Le centre de santé dispose de très peu de moyens financiers permettant d’améliorer les prestations de services. C’est pour cela que nous avons souhaité répondre à la demande de l’infirmier du centre de santé qui souhaitait disposer d'un microscope et d'un tensiomètre.

Un Microscope pour diagnostiquer les cas de paludisme (malaria) :

Chaque année, environ un million d’enfants meurent de la malaria en Afrique subsaharienne. En 2006, 44 % des hospitalisations au Togo lui étaient dues. Ce taux est encore plus élevé parmi les enfants : 60 % des enfants hospitalisés au Togo en souffrent. Le village d’Agou Klonou est très propice au développement des insectes du fait de sa situation géographique dans une région humide et de sa situation sanitaire alarmante.
Afin de permettre à l’infirmier de diagnostiquer aussi tôt que possible les nombreux cas de paludisme et de traiter le plus rapidement possible la maladie, il nous a demandé de lui fournir un microscope. Celui-ci permet, en effet, de diagnostiquer très rapidement la malaria par une simple analyse sanguine du patient qui révèle la présence ou non du parasite responsable de la maladie.

Un Tensiomètre pour faire face à un réel problème de santé publique « L’hypertension » :

Traditionnellement, le sel représente la force, la santé, la vie et la prescription d’un régime sans sel est lourdement ressentie d’autant plus que les repas sont partagés par toute la famille. Ceux-ci sont le plus souvent composés de riz assaisonné de préparations très salées, qui ont détruit les bases de l’alimentation traditionnelle. Cette consommation abusive de sel provoque de grave problème d’hypertension. L’hypertension est une maladie dangereuse car elle est plus souvent invisible par le patient atteint. L’infirmier souhaite obtenir un tensiomètre afin de vérifier et démontrer aux patients atteints d’hypertension que la consommation abusive de sel a de réels répercutions néfastes et mesurables sur la santé. Cela permettrait ainsi de proposer des traitements adaptés aux patients atteints et d’effectuer des contrôles réguliers sur les femmes enceintes.

Formation médicale complémentaire de l’infirmier du centre de santé

Depuis plus d’un an, notre partenaire associatif  finance une formation complémentaire de l’infirmier du centre de santé. Deux assistants médicaux se relaient chaque semaine pour assurer les soins avec l’infirmier au village et lui apporter des compléments de formation.
Afin que les matériels médicaux acheminés soient utilisés sciemment, 2 professionnels de la santé se rendront durant 3 semaines dans le centre pour former l’infirmier à leur emploi et notamment sur l’utilisation du microscope et les interprétations des résultats des analyses sanguines afin de dépister les différentes maladies comme le paludisme.
La seconde partie de la formation sera centrée sur les règles d’hygiène à adopter durant les soins et entre les patients afin de réduire les risques de contaminations entre les malades et dans le même temps démontrer l’importance de l’hygiène.

Adduction en eau potable du village

Puit

Tous les projets réalisés à Gboto  sont étudiés avec notre partenaire associatif. Certains des membres de cette association sont des spécialistes du domaine de l’eau. Notre partenaire ayant commencé ce projet d’adduction en eau potable en 2004, nous avons donc décidé ensemble qu’ils seraient en charge de la suite de ce projet.
03 membres de  notre association  et 2 scientifiques  se sont rendus sur place en décembre 2007 afin d’établir une étude géologique du terrain. Cette dernière a permis d’obtenir les informations nécessaires pour déterminer les mouvements de l’eau sous terre et cibler différents points pour la réalisation de forages. Le début des travaux est prévu pour courant 2008. La finalisation du projet va maintenant dépendre principalement des fonds trouvés pour la réalisation de ce projet d’adduction d’eau potable afin que chaque villageois dispose d’eau potable à proximité de sa maison le plus rapidement possible.

Un Comité villageois de développement dans les villages de Gboto surtout à Zouvi 

Que veux dire ''comité villageois de développement'' ?

Le rôle d’un comité villageois de développement est le même que celui d’une mairie en France. Les membres discutent des projets, propositions et problèmes au sein du village et se concertent afin de répondre au mieux des besoins émis par les villageois.


Pourquoi vouloir créer un comité villageois de développement ?

Dans un souci de développer des projets utiles et durables, d’impliquer et de responsabiliser un maximum les villageois dans la politique durable de développement, il nous parait indispensable de créer un système administratif de gestion villageoise. De nombreux projets dans les pays du tiers monde ayant nécessité d’énormes moyens financiers ont échoué par un manque de suivi dans le temps.
En voici un exemple dans ce village :
Il y a 25 ans, une association Allemande a financé et réalisé un forage dans le village. Elle a construit un forage profond de 35 mètres muni d’une pompe manuelle sans déterminer si l’eau présente sous terre était suffisante pour alimenter tout le village, ni former une personne du village à l’entretien de la pompe, ou même se soucier de ce qu’il pourrait arriver si le forage tombait en panne… Tout juste 3 ans après, le forage n’ayant jamais été entretenu tomba en panne. Personne ne sachant le réparer et les villageois n’avaient pas de moyens financiers pour le faire réparer. En conséquence, les habitants réutilisent depuis 20 ans leurs puits de surface remplis de bactéries et ayant des effets désastreux sur leur santé.
Voici les raisons principales de la création du Comité villageois de développement :

  • 1. Impliquer tous les villageois dans les projets de développement durable : (« Aider PAS Assister »).
  • 2. Différencier Chefferie et Comité Villageois de Développement dans la tête de la population. A la différence du chef traditionnel, les membres du CVD ont tous le même pouvoir de décision et d'action au profit de l'ensemble de la communauté.
  • 3. Octroyer un pouvoir de négociation aux villageois pour les futurs projets avec les entreprises, les centres de formations, …
  • 4. Obtenir une organisation administrative dans le village avec des membres élus démocratiquement représentant les différents âges, ethnies, richesses et expériences professionnelles…
  • 5. Donner un pouvoir de parole et de décision aux femmes et aux jeunes avec des membres représentants dans le comité.
  • 6. Mettre en relation les personnes du comité avec les autorités locales ou les services étatiques pour « responsabiliser les autochtones dans leur propre politique de développement local régional, ou national ».

 


Comment le comité villageois est crée ?

La création du CVD passe par différentes étapes qui sont :

  • 1. Diagnostic dans le village (quels sont les problèmes actuels, rencontre avec la population, la chefferie et ses notables, les jeunes…)
  • 2. Informations des villageois sur le CVD (quelle est la fonction du CVD ? Qui fait quoi au sein du comité ?…)
  • 3. Elections démocratiques des membres sur la place publique.
  • 4. Déclaration à la sous préfecture des statuts du CVD et de ses membres.
  • 5. Formation des membres élus durant 2 jours.
  • 6. Suivi des projets (Assister à une réunion du CVD par un des formateurs, Questionner la population sur les changements, Conseiller les membres si nécessaires…)

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